... Un rapace méconnu de nos collines ...
La densité de couples calculée à partir de notre zone d’étude, mais étendue pour englober les couples connus mais non suivis situés en limite périphérique, soit une superficie de l'ordre de 1125 km2, est d’environ 1 couple pour 56 km2 (1,8 c/100 km2). Cependant sur cette zone cette densité n’est pas uniforme, car si on la calcule pour des entités géographiques bien définies comme les massifs collinéens entourés de zones non favorables à la reproduction), elle varie entre 1,7 c/100 km2 et 3,2 c/100 km2.
Nous avons donc adopté pour notre région une densité moyenne de 2,2 c/100 km2.
L’estimation des effectifs est basée sur un examen détaillé des zones favorables, avec calcul des superficies à partir des cartes IGN au 1:125000 de chacun des départements.
Pour les Bouches-du-Rhône, la surface favorable estimée est de 2250 km2 (44% de la surface totale qui est de 5087 km2), ce qui donne 50 couples.
Pour le Var, la surface favorable estimée, plus importante, est de 3400 km2 (57% de la surface totale qui est de 5973 km2), ce qui donne 75 couples.
Si on admet une marge d’erreur de l’ordre de 10 %, on obtient comme effectif :
- pour les Bouches-du-Rhône : 50 ± 5 couples
- pour le Var : 75 ± 8 couples
Ces estimations concordent parfaitement avec celles mentionnées dans l'ouvrage :
"Rapaces nicheurs de France", J.-M. THIOLLAY et V. BRETAGNOLLE, Delachaux et Niestlé, 2004.
